Résumer avec
Une bonne alimentation, une bonne dépense, un bon sommeil… Mais toujours pas de perte de poids ? C’est la bataille de beaucoup de femmes qui souffrent du SOPK.
Et parfois sans le savoir !
Le SOPK concerne 1 femme sur 10, rendant parfois la perte de poids plus difficile (OMS, Inserm).
On répond aujourd’hui à toutes vos questions sur le syndrôme des ovaires polykystiques :
Le SOPK agit comme un orchestre mal synchronisé au niveau de l’organisme. Il perturbe l’équilibre hormonal et ça se répercute directement sur le poids.
Rappel : Le diagnostic du SOPK repose sur les critères de Rotterdam (2003). Il est confirmé si au moins deux de ces trois signes sont présents :
1. des cycles menstruels irréguliers ou une absence d’ovulation,
2. des signes d’hyperandrogénie (acné, chute de cheveux, pilosité excessive),
3. des ovaires augmentés de volume à l’échographie avec de multiples follicules immatures.
Les recommandations internationales insistent aussi sur le dépistage de l’anxiété, de la dépression et des troubles du comportement alimentaire (fréquent dans le SOPK).
Et voilà les principaux coupables de la prise de poids :
Le stress et le cortisol : un taux de cortisol élevé pousse à stocker l’énergie sous forme de graisse, surtout autour de la taille. Votre corps est en mode “alerte permanente”.
Au-delà de l’équilibre, le SOPK transporte son lot de symptômes qui peuvent, eux aussi, ralentir vos progrès et peser sur le moral :
Ces signes sont plus que de simples désagréments. Ils influencent votre quotidien et votre motivation. Quand on est épuisée, gonflée ou découragée, on a tout de suite moins d’énergie pour cuisiner sainement ou bouger régulièrement par exemple.
D’ailleurs, le SOPK s’accompagne aussi fréquemment de troubles anxieux, dépressifs et parfois de troubles du comportement alimentaire (fringales, compulsions, restriction puis excès). Ces aspects psychologiques aggravent la difficulté à perdre du poids et méritent un suivi spécialisé.
La bonne nouvelle est que même perdre 5 à 10 % de votre poids peut avoir un impact énorme sur le SOPK :
Attention : si votre IMC est normal, il n’y a aucun bénéfice démontré à perdre du poids. Les bénéfices observés concernent surtout les femmes en surpoids ou obésité. L’Inserm et l’Assurance Maladie précisent qu’il faut viser avant tout la stabilisation du poids et l’amélioration des paramètres métaboliques.
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Imaginez l’insuline comme un pompier chargé d’éteindre les “pics de sucre” dans votre sang. Quand vous consommez des aliments à indice glycémique (IG) élevé (pains blancs, pâtisseries, sodas…), c’est comme si vous déclenchez intentionnellement un énorme incendie. L’insuline s’épuise avec le temps et n’arrive plus à contenir les flammes.
Résultat : résistance à l’insuline, stockage de graisses, et énergie en montagnes russes.
À l’inverse avec une alimentation IG bas, vous nourrissez votre corps avec du bois sec qui brûle doucement et régulièrement. Vous êtes rassasié plus longtemps. Les fringales diminuent. L’insuline retrouve son équilibre.
Alors concrètement, qu’est-ce qu’il faut privilégier ?
L’alimentation anti-inflammatoire agit comme une pluie fine qui apaise les inflammations. Elle se base sur des aliments riches en oméga-3, en antioxydants et en fibres.
Mettez plus souvent dans votre assiette :
Pas besoin de transformer vos repas en ordonnance médicale. L’idée est surtout de colorer vos assiettes et de varier les saveurs !
Le top 1 des régimes pour le SOPK ? Le régime méditerrannéen ! Il combine à la fois la logique de l’IG bas et la puissance anti-inflammatoire, tout en gardant une notion essentielle : le plaisir.
De quoi on parle ? Une table en bord de mer, mais à la maison. Des légumes grillés, un filet de poisson, un filet d’huile d’olive et quelques olives en accompagnement pour ne citer qu’un exemple.
Ses atouts :
C’est un style alimentaire que vous pouvez adopter sur le long terme sans frustration s’il vous convient.
Il n’existe pas de “régime parfait” pour le SOPK. Les études (Inserm, recommandations internationales 2023) montrent que l’important est d’éviter les excès caloriques, de privilégier fibres, protéines et aliments peu transformés. IG bas, méditerranéen ou végétarien fonctionnent s’ils sont tenables dans la durée.
Suppléments nutritionnels utiles
Quand on parle de SOPK et perte de poids, l’alimentation reste la clé, et la règle du déficit calorique ne change pas pour autant. Mais parfois, notre organisme a besoin d’un coup de pouce supplémentaire.
Et on ne parle pas de detox fytomax, infusions (UOVA) ou autre complément inutile.
Voici quelques compléments alimentaires qui ont su montré leur intérêt :
Aussi, l’inositol (myo-inositol), souvent appelé “vitamine B7”, est l’un des compléments les plus étudiés pour le SOPK. Plusieurs essais suggèrent une amélioration de l’ovulation et de la sensibilité à l’insuline.
Mais comme pour la berbérine, la cannelle ou le chrome, les preuves restent hétérogènes. Ces produits ne remplacent jamais un suivi médical.
Attention toutefois : chaque femme est différente. Ce qui aide l’une ne sera pas forcément miraculeux pour l’autre. Le mieux est d’en discuter avec un professionnel de santé avant de remplir votre panier de compléments alimentaires.
Le SOPK ne se limite pas à des chiffres sur une balance. C’est aussi de la fatigue, des douleurs, du stress… Et là encore, il existe des approches douces pour vous aider à souffler.
⚠️ On attire votre attention sur le fait que ces approches ne sont pas validées scientifiquement et sont des options complémentaires souvent envisagées.
Le sport ne doit pas être vécu comme une punition. Pensez-le plutôt comme un allié bienveillant qui aide votre métabolisme à se remettre en mouvement.
Privilégiez des activités que vous appréciez vraiment.
Quelques idées :
Des séances de renforcement musculaire douces (poids du corps, élastiques). Deux fois par semaine en moyenne pour stimuler la masse musculaire et booster la sensibilité à l’insuline.
Un seul maître-mot : régularité.
Mieux vaut 20 minutes quotidiennes qui deviennent un rituel plutôt qu’une séance par mois qui s’éternise et qui vous épuise.
La gestion du stress est toute aussi importante que votre assiette ou vos baskets. Quelques outils simples peuvent faire toute la différence :
Et puis il y a le sommeil. On le néglige souvent, mais un mauvais sommeil agit comme un détracteur silencieux. Il perturbe les hormones de la satiété, augmente les fringales et bloque la perte de poids.
Si vous luttez contre des nuits agitées voilà comment mettre toutes les chances de votre côté :
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L’idée, ce n’est pas de tout analyser toute seule dans votre coin (votre gynécologue ou endocrinologue est là pour ça), mais d’avoir quelques repères simples pour savoir où vous en êtes et poser les bonnes questions.
Voici les principaux paramètres que l’on retrouve dans un bilan sanguin lié au syndrome des ovaires polykystiques :
Il est aussi important de vérifier la fonction thyroïdienne (TSH). Les femmes atteintes de SOPK présentent plus souvent une thyroïdite de Hashimoto ou une hypothyroïdie. Ces troubles peuvent accentuer la fatigue, la prise de poids et les cycles irréguliers.
Imaginez votre bilan comme un tableau de bord :
Le tout est de savoir quels voyants surveiller pour arriver chez le médecin avec des questions précises en tête.
Par exemple :
Lorsque l’on vit avec le SOPK, il n’est pas rare de voir ses règles jouer à cache-cache (aménorrhée). Des cycles longs, imprévisibles, voire des mois sans menstruations… C’est souvent la première alerte.
Pourquoi ? Parce que les ovaires peinent à libérer un ovule de façon régulière. On parle alors d’anovulation ou d’oligo-ovulation.
Concrètement, cela peut se traduire par :
Astuce pratique : noter ses cycles dans une application (Flo, Clue, ou même un simple calendrier papier) aide à mieux comprendre son corps et à détecter les améliorations au fil du temps.
Si tomber enceinte peut demander plus de patience avec le SOPK, ce n’est pas impossible, loin de là. Beaucoup de femmes y parviennent naturellement ou avec un petit coup de pouce médical.
En revanche, le SOPK peut augmenter certains risques :
Cela peut sembler décourageant, mais être informé permet de mieux se préparer et d’être suivie de près par son médecin.
On pourrait croire que la ménopause “efface” le SOPK. C’est vrai en partie puisque les symptômes liés à l’ovulation (menstruations irrégulières, difficulté à concevoir) disparaissent avec l’arrêt des règles.
Mais le SOPK ne s’éteint pas totalement… il change simplement de visage.
Après la ménopause, le risque principal n’est plus la fertilité mais la santé métabolique (OBGYN) :
C’est pourquoi il reste important de garder un mode de vie actif et une alimentation équilibrée, même après la fin de la vie reproductive. Le SOPK ne définit pas une femme, mais il laisse une empreinte qu’il vaut mieux surveiller.
Vivre avec le SOPK peut parfois donner l’impression d’avoir un corps qui résiste à tout : régimes, activité physique, projets de maternité… et même à sa propre volonté.
Pourtant, il ne faut pas oublier une chose : ce syndrome ne définit pas qui vous êtes.
Il peut rendre la perte de poids plus complexe, mais pas impossible. Beaucoup de symptômes peuvent s’apaiser avec les bons ajustements :
Rappelez-vous surtout que vous n’êtes pas seule ! Beaucoup de femmes traversent ce même chemin et trouvent, pas à pas, des solutions adaptées
Cet article s’appuie sur les recommandations internationales 2023 (Monash University, ESHRE, Endocrine Society, ASRM), ainsi que sur les dossiers de l’Inserm, de l’Assurance Maladie et de l’OMS. Pour toute décision, parlez-en avec votre médecin ou un spécialiste du SOPK.