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SOPK : comprendre et surmonter la résistance à la perte de poids

SOPK : comprendre et surmonter la résistance à la perte de poids

Charly Aourir
Publié le
1/10/25
10
min de lecture
SOPK Perte de poids
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Une bonne alimentation, une bonne dépense, un bon sommeil… Mais toujours pas de perte de poids ? C’est la bataille de beaucoup de femmes qui souffrent du SOPK.

Et parfois sans le savoir !

Le SOPK concerne 1 femme sur 10, rendant parfois la perte de poids plus difficile (OMS, Inserm).

On répond aujourd’hui à toutes vos questions sur le syndrôme des ovaires polykystiques

  • Pourquoi il favorise la perte de poids ?
  • Quel régime adopter ?
  • Comment commencer ou reprendre le sport avec SOPK ?
  • Quels sont les marqueurs à surveiller ?
  • Comment gérer la grossesse et la ménopause ?

Le SOPK et la difficulté à perdre du poids : mécanismes et symptômes

Pourquoi le SOPK favorise-t-il la prise de poids ?

Le SOPK agit comme un orchestre mal synchronisé au niveau de l’organisme. Il perturbe l’équilibre hormonal et ça se répercute directement sur le poids. 

Rappel : Le diagnostic du SOPK repose sur les critères de Rotterdam (2003). Il est confirmé si au moins deux de ces trois signes sont présents :

1. des cycles menstruels irréguliers ou une absence d’ovulation,

2. des signes d’hyperandrogénie (acné, chute de cheveux, pilosité excessive),

3. des ovaires augmentés de volume à l’échographie avec de multiples follicules immatures.

Les recommandations internationales insistent aussi sur le dépistage de l’anxiété, de la dépression et des troubles du comportement alimentaire (fréquent dans le SOPK).

Et voilà les principaux coupables de la prise de poids :

  • La résistance à l’insuline : votre corps produit de l’insuline pour réguler le sucre dans le sang. Mais avec le SOPK, les cellules deviennent moins sensibles.

    Résultat ? Votre organisme fabrique encore plus d’insuline et c’est ce qui favorise le stockage des graisses (surtout au niveau du bas du ventre).

  • Les androgènes en excès (les hormones dites “masculines”) : ils augmentent la masse graisseuse abdominale, l’acné ou encore la pilosité.

  • L’inflammation chronique : discrète mais bien présente… C’est elle qui crée le cercle vicieux : plus d’inflammation = plus de résistance à l’insuline = plus de difficulté à perdre du poids.

Le stress et le cortisol : un taux de cortisol élevé pousse à stocker l’énergie sous forme de graisse, surtout autour de la taille. Votre corps est en mode “alerte permanente”.

Le cercle vicieux du SOPK

Les symptômes qui compliquent la perte de poids

Au-delà de l’équilibre, le SOPK transporte son lot de symptômes qui peuvent, eux aussi, ralentir vos progrès et peser sur le moral :

  • menstruations irrégulières ou absentes

  • fatigue persistante malgré le repos

  • sautes d’humeur, anxiété, voire déprime

  • acné, cheveux qui tombent, pilosité accentuée

  • digestion difficile, ventre gonflé

Ces signes sont plus que de simples désagréments. Ils influencent votre quotidien et votre motivation. Quand on est épuisée, gonflée ou découragée, on a tout de suite moins d’énergie pour cuisiner sainement ou bouger régulièrement par exemple.

D’ailleurs, le SOPK s’accompagne aussi fréquemment de troubles anxieux, dépressifs et parfois de troubles du comportement alimentaire (fringales, compulsions, restriction puis excès). Ces aspects psychologiques aggravent la difficulté à perdre du poids et méritent un suivi spécialisé.

Les bénéfices d’une perte de poids (même minime)

La bonne nouvelle est que même perdre 5 à 10 % de votre poids peut avoir un impact énorme sur le SOPK :

  • menstruations plus régulières

  • amélioration de la fertilité

  • baisse des androgènes (moins d’acné, de chute de cheveux, d’hirsutisme)

  • énergie retrouvée

  • réduction des risques de diabète et de maladies cardiovasculaires.

Attention : si votre IMC est normal, il n’y a aucun bénéfice démontré à perdre du poids. Les bénéfices observés concernent surtout les femmes en surpoids ou obésité. L’Inserm et l’Assurance Maladie précisent qu’il faut viser avant tout la stabilisation du poids et l’amélioration des paramètres métaboliques.

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Adapter son alimentation : quel régime pour le SOPK ?

Le régime à indice glycémique bas (ou l’art de dompter l’insuline)

Imaginez l’insuline comme un pompier chargé d’éteindre les “pics de sucre” dans votre sang. Quand vous consommez des aliments à indice glycémique (IG) élevé (pains blancs, pâtisseries, sodas…), c’est comme si vous déclenchez intentionnellement un énorme incendie. L’insuline s’épuise avec le temps et n’arrive plus à contenir les flammes.

Résultat : résistance à l’insuline, stockage de graisses, et énergie en montagnes russes.

À l’inverse avec une alimentation IG bas, vous nourrissez votre corps avec du bois sec qui brûle doucement et régulièrement. Vous êtes rassasié plus longtemps. Les fringales diminuent. L’insuline retrouve son équilibre.

Alors concrètement, qu’est-ce qu’il faut privilégier ?

  • Les légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots rouges).

  • Les céréales complètes (quinoa, riz basmati, flocons d’avoine).

  • Les légumes en abondance.

  • Les protéines maigres (poisson, poulet, œufs).

L’alimentation anti-inflammatoire

L’alimentation anti-inflammatoire agit comme une pluie fine qui apaise les inflammations. Elle se base sur des aliments riches en oméga-3, en antioxydants et en fibres.

Mettez plus souvent dans votre assiette :

  • Du saumon, du maquereau ou des sardines.

  • Des fruits rouges, des légumes verts et colorés.

  • Des épices comme le curcuma et le gingembre.

  • Des noix, amandes et graines de chia.

Pas besoin de transformer vos repas en ordonnance médicale. L’idée est surtout de colorer vos assiettes et de varier les saveurs !

Le régime méditerranéen : plaisir et équilibre au quotidien

Le top 1 des régimes pour le SOPK ? Le régime méditerrannéen ! Il combine à la fois la logique de l’IG bas et la puissance anti-inflammatoire, tout en gardant une notion essentielle : le plaisir.

De quoi on parle ? Une table en bord de mer, mais à la maison. Des légumes grillés, un filet de poisson, un filet d’huile d’olive et quelques olives en accompagnement pour ne citer qu’un exemple. 

Ses atouts :

  • Riche en lipides (bonnes graisses de l’huile d’olive, poisson, oléagineux).

  • Abondance de fibres (fruits, légumes, légumineuses).

  • Peu de produits transformés, peu de sucres ajoutés.

C’est un style alimentaire que vous pouvez adopter sur le long terme sans frustration s’il vous convient.

Il n’existe pas de “régime parfait” pour le SOPK. Les études (Inserm, recommandations internationales 2023) montrent que l’important est d’éviter les excès caloriques, de privilégier fibres, protéines et aliments peu transformés. IG bas, méditerranéen ou végétarien fonctionnent s’ils sont tenables dans la durée.

Compléments et approches ciblées pour soutenir la perte de poids

Suppléments nutritionnels utiles

Quand on parle de SOPK et perte de poids, l’alimentation reste la clé, et la règle du déficit calorique ne change pas pour autant. Mais parfois, notre organisme a besoin d’un coup de pouce supplémentaire.

Et on ne parle pas de detox fytomax, infusions (UOVA) ou autre complément inutile.

Voici quelques compléments alimentaires qui ont su montré leur intérêt :

  • Vitamine D : de nombreuses femmes atteintes de SOPK présentent un déficit. Elle joue un rôle sur la régulation des hormones sexuelles, la sensibilité à l’insuline et même la fertilité.

  • Oméga-3 : présents dans le saumon, les noix ou l’huile de lin, ils apaisent l’inflammation chronique, réduisent les ballonnements et aident à réguler l’insuline.

  • Berbérine : ce complément naturel est parfois surnommé « le cousin des médicaments antidiabétiques ». Il aide à améliorer la sensibilité à l’insuline et peut donc faciliter la perte de poids.

  • N-acétylcystéine (NAC) : elle pourrait agir comme un bouclier antioxydant, utile pour réduire l’inflammation et soutenir le foie (qui, rappelons-le, est votre grand centre de détoxification).

  • Cannelle et chrome : ces deux alliés pourraient agir sur la régulation du sucre dans le sang (peu significatif). Moins de pics de glycémie = moins de fringales soudaines.

Aussi, l’inositol (myo-inositol), souvent appelé “vitamine B7”, est l’un des compléments les plus étudiés pour le SOPK. Plusieurs essais suggèrent une amélioration de l’ovulation et de la sensibilité à l’insuline. 

Mais comme pour la berbérine, la cannelle ou le chrome, les preuves restent hétérogènes. Ces produits ne remplacent jamais un suivi médical.

Attention toutefois : chaque femme est différente. Ce qui aide l’une ne sera pas forcément miraculeux pour l’autre. Le mieux est d’en discuter avec un professionnel de santé avant de remplir votre panier de compléments alimentaires.

Approches complémentaires apaisantes

Le SOPK ne se limite pas à des chiffres sur une balance. C’est aussi de la fatigue, des douleurs, du stress… Et là encore, il existe des approches douces pour vous aider à souffler.

⚠️ On attire votre attention sur le fait que ces approches ne sont pas validées scientifiquement et sont des options complémentaires souvent envisagées.

  • L’acupuncture : certaines femmes racontent que quelques séances leur ont permis de retrouver des menstruations plus régulières et de réduire leurs douleurs abdominales liées au SOPK.

  • La sophrologie ou la méditation : ce sont comme des parenthèses dans votre quotidien. Quelques minutes par jour peuvent parfois calmer le mental et aider à réduire le stress (et donc, le cortisol).

  • L’ostéopathie : en travaillant sur les tensions corporelles, elle pourrait améliorer la digestion, réduire les ballonnements et favoriser à terme un meilleur équilibre hormonal (niveau de preuve très faible).

Activité physique et hygiène de vie : sortir du cercle vicieux

Retrouver le plaisir de bouger

Le sport ne doit pas être vécu comme une punition. Pensez-le plutôt comme un allié bienveillant qui aide votre métabolisme à se remettre en mouvement. 

Privilégiez des activités que vous appréciez vraiment. 

Quelques idées :

  • La marche rapide : 30 minutes par jour, seule ou avec un ami/une amie. L’antidote le plus accessible contre la sédentarité.

  • La natation ou l’aquagym : idéales si vous ressentez des douleurs articulaires.

  • Le yoga ou le Pilates : parfaits pour travailler la posture, réduire le stress et améliorer la souplesse. Ce guide complet du pilates pour perdre du poids peut vous aider à commencer !

Des séances de renforcement musculaire douces (poids du corps, élastiques). Deux fois par semaine en moyenne pour stimuler la masse musculaire et booster la sensibilité à l’insuline.

Un seul maître-mot : régularité

Mieux vaut 20 minutes quotidiennes qui deviennent un rituel plutôt qu’une séance par mois qui s’éternise et qui vous épuise.

L’impact du stress et du sommeil sur la perte de poids

La gestion du stress est toute aussi importante que votre assiette ou vos baskets. Quelques outils simples peuvent faire toute la différence :

  • La respiration profonde (5 minutes par jour suffisent pour calmer le système nerveux).

  • Les balades en nature : rien de tel que quelques pas en forêt ou dans un parc pour apaiser l’esprit.

  • La méditation guidée : grâce aux applications mobiles, vous pouvez débuter même en ayant jamais pratiqué (Headspace, Petit Bambou…)

  • Les moments créatifs (écriture, peinture, musique) aident aussi à relâcher la pression.

Et puis il y a le sommeil. On le néglige souvent, mais un mauvais sommeil agit comme un détracteur silencieux. Il perturbe les hormones de la satiété, augmente les fringales et bloque la perte de poids. 

Si vous luttez contre des nuits agitées voilà comment mettre toutes les chances de votre côté :

  • Instaurer une routine apaisante (lecture, douche tiède, lumière tamisée).

  • Éloigner les écrans au moins une heure avant de te coucher.

  • Garder une température fraîche dans ta chambre (18–19°C, c’est idéal).
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Lecture rapide d’un bilan sanguin lié au SOPK

Les marqueurs clés à surveiller

L’idée, ce n’est pas de tout analyser toute seule dans votre coin (votre gynécologue ou endocrinologue est là pour ça), mais d’avoir quelques repères simples pour savoir où vous en êtes et poser les bonnes questions.

Voici les principaux paramètres que l’on retrouve dans un bilan sanguin lié au syndrome des ovaires polykystiques :

  • Testostérone totale et libre : si elle est trop élevée, c’est ce qui peut expliquer l’acné, la perte de cheveux ou encore la pilosité plus marquée.

  • DHEA-S : une autre hormone androgène qui donne une idée du niveau de “masculinisation” hormonale.

  • SHBG (Sex Hormone Binding Globulin) : une sorte de conducteur qui transporte les hormones sexuelles dans le sang. Quand elle est basse, les androgènes circulent plus librement… et leurs effets sont amplifiés.

  • LH/FSH : ce rapport entre deux hormones de l’ovulation permet de voir si les menstruations sont perturbées.

  • Glycémie à jeun : essentiels pour savoir si votre corps gère bien le sucre ou s’il existe une résistance à l’insuline.

  • HOMA-IR : c’est un petit calcul (glycémie × insuline / 22,5) qui donne une image rapide de votre sensibilité à l’insuline.

 

Il est aussi important de vérifier la fonction thyroïdienne (TSH). Les femmes atteintes de SOPK présentent plus souvent une thyroïdite de Hashimoto ou une hypothyroïdie. Ces troubles peuvent accentuer la fatigue, la prise de poids et les cycles irréguliers.

Comment interpréter un bilan sanguin ?

Imaginez votre bilan comme un tableau de bord :

  • Si la testostérone est trop haute, c’est que votre organisme tourne trop vite. Résultat : plus de sébum, des poils indésirables, une perte de cheveux… bref, le corps s’emballe.

  • Si la SHBG est basse, c’est que les hormones se baladent toutes seules, sans contrôle, et ça se traduit par des symptômes plus marqués.

  • Si l’HOMA-IR est élevé, c’est un signal rouge. Votre corps a du mal à utiliser l’insuline, ce qui rend la perte de poids encore plus compliquée.

Le tout est de savoir quels voyants surveiller pour arriver chez le médecin avec des questions précises en tête.

Par exemple :

  • « Est-ce que mon insuline est dans la norme ? »

  • « Est-ce que ma SHBG est trop basse ? »

  • « Que veut dire ce rapport LH/FSH dans mon cas ? »

Cycle menstruel, fertilité et ménopause : évolution et gestion

SOPK, cycles irréguliers et désir de grossesse

Lorsque l’on vit avec le SOPK, il n’est pas rare de voir ses règles jouer à cache-cache (aménorrhée). Des cycles longs, imprévisibles, voire des mois sans menstruations… C’est souvent la première alerte. 

Pourquoi ? Parce que les ovaires peinent à libérer un ovule de façon régulière. On parle alors d’anovulation ou d’oligo-ovulation.

Concrètement, cela peut se traduire par :

  • des cycles très espacés (40 jours, 60 jours, parfois plus)

  • des règles très abondantes ou, au contraire, presque inexistantes

  • une difficulté à tomber enceinte, malgré des essais réguliers

Astuce pratique : noter ses cycles dans une application (Flo, Clue, ou même un simple calendrier papier) aide à mieux comprendre son corps et à détecter les améliorations au fil du temps.

SOPK et grossesse

Si tomber enceinte peut demander plus de patience avec le SOPK, ce n’est pas impossible, loin de là. Beaucoup de femmes y parviennent naturellement ou avec un petit coup de pouce médical.

En revanche, le SOPK peut augmenter certains risques :

  • fausse couche précoce

  • diabète gestationnel

  • hypertension de la grossesse

Cela peut sembler décourageant, mais être informé permet de mieux se préparer et d’être suivie de près par son médecin. 

SOPK et ménopause 

On pourrait croire que la ménopause “efface” le SOPK. C’est vrai en partie puisque les symptômes liés à l’ovulation (menstruations irrégulières, difficulté à concevoir) disparaissent avec l’arrêt des règles. 

Mais le SOPK ne s’éteint pas totalement… il change simplement de visage.

Après la ménopause, le risque principal n’est plus la fertilité mais la santé métabolique (OBGYN) :

  • le syndrome métabolique

  • le diabète de type 2

  • les maladies cardiovasculaires

C’est pourquoi il reste important de garder un mode de vie actif et une alimentation équilibrée, même après la fin de la vie reproductive. Le SOPK ne définit pas une femme, mais il laisse une empreinte qu’il vaut mieux surveiller.

Perte de poids et SOPK : ce qu’il faut retenir

Vivre avec le SOPK peut parfois donner l’impression d’avoir un corps qui résiste à tout : régimes, activité physique, projets de maternité… et même à sa propre volonté. 

Pourtant, il ne faut pas oublier une chose : ce syndrome ne définit pas qui vous êtes.

Il peut rendre la perte de poids plus complexe, mais pas impossible. Beaucoup de symptômes peuvent s’apaiser avec les bons ajustements : 

  • une alimentation à indice glycémique bas
  • une activité physique régulière (mais adaptée)
  • une meilleure gestion du stress
  • le soutien de certains compléments
  • un suivi médical personnalisé

Rappelez-vous surtout que vous n’êtes pas seule ! Beaucoup de femmes traversent ce même chemin et trouvent, pas à pas, des solutions adaptées

Cet article s’appuie sur les recommandations internationales 2023 (Monash University, ESHRE, Endocrine Society, ASRM), ainsi que sur les dossiers de l’Inserm, de l’Assurance Maladie et de l’OMS. Pour toute décision, parlez-en avec votre médecin ou un spécialiste du SOPK. 

Questions fréquentes

Charly Aourir

Coach fitness certifié en nutrition et auteur spécialisé dans la perte de poids. Charly Aourir accompagne plus de 600.000 personnes sur les réseaux sociaux avec une approche simple et bienveillante.

Mis à jour le
1/10/2025

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